Les blessures qu'on reçoit sont un peu comme les feuilles mortes qui restent accrochées tout l'hiver à la branche. Il faudra bien qu'elles tombent pour laisser la place aux bourgeons. Ce n'est pas dire qu'en se détachant ces blessures seront oubliées, mais la vie ne s'arrête pas à une saison. Pour cicatriser, il est important de s'ouvrir comme les feuilles d'un arbre... Laisser tourbillonner le passé, c'est permettre à l'avenir de fleurir.
Quand le murmure devient cri, Tim Guénard