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Une constellation : Cécile et le chiot

Photo du rédacteur: Corinne ToussaintCorinne Toussaint

C'est l'histoire de Cécile qui soudainement a envie d'adopter un chien. Elle est la première étonnée de ce désir qu'elle ne reconnaît pas. Moi ? Un chien ? Pourquoi ? Comment ?

A quel pourcentage est-ce que j'ai envie ? Oui, mais non ! Trop d'inconvénients !

Elle a (presque) toujours refusé quand ses enfants, adultes à présent, en réclamaient un. Une seule fois elle a accepté de prendre un chiot à la maison, à l'essai et n'a pas supporté plus d'une heure l'excitation que cela générait ! Des années plus tard, elle s'est encore laissée persuader par sa fille de tenter une visite dans un refuge, a presque cédé pour un gentil chien, et finalement non, s'est rétractée une fois de plus !

Donc, la voici, avec cette nouvelle idée qui ne la lâche plus. Elle regarde les annonces. Dans un village proche, un jeune couple propose sept magnifiques chiots à adopter. Elle va les voir, et fond littéralement pour une petite chienne qui tremble dans ses bras. Quel regard attachant !

Mais la raison reprend le dessus. Il s'agit d'une race de chiens très sportifs, hyper-actifs et elle n'a ni l'énergie ni l'espace nécessaires. Et puis, qui ne craque pas pour un mignon chiot ? Après il faut assumer ! Non, vraiment, ce n'est pas le bon choix.

Elle renonce, mais une tristesse inconnue la gagne, comme l'impression d'un rendez-vous manqué... d'un abandon...

Elle décide alors d'explorer son ressenti à l'aide d'une constellation. Ce jour là, elle choisit une personne pour la représenter, une autre pour représenter

« adopter un chien ». Celle qui la représente dit « je ne peux pas bouger », « j'ai très envie de pleurer »... Celle qui représente « adopter un chien » n'ose pas la regarder, ni se déplacer vers elle. Il manque « la petite fille intérieure » !

Cette petite fille est d'abord triste et effrayée, oppressée, étouffée... puis elle regarde

« adopter un chien », et elle ressent une forte attirance. « C'est vraiment autre chose que les poupées, c'est plein de vie ». Un grand sourire apparaît sur son visage. C'est comme une renaissance !

« Adopter un chien » s'approche et vient s'asseoir aux pieds de « la petite fille intérieure ». Elle pose la tête contre les jambes de « la petite fille intérieure » qui très heureuse, lui caresse la tête. Le plaisir de la petite fille intérieure se communique enfin à « celle qui représente l'adulte ». L'adulte peut enfin se rapprocher, se détendre, regarder « le chien » et s'adresser à sa petite fille intérieure : « Tu m'aideras ? ». L'énergie circule entre les trois. La petite fille intérieure est le lien entre le chien et l'adulte, encore un peu « coincée » par ses appréhensions et son côté (trop) raisonnable.

Les trois représentants se sentent proches, apaisés et heureux.

Cécile comprend mieux ses hésitations (d'adulte) et les aspirations de sa petite fille intérieure.

Elle comprend plus tard que l'abandon la renvoie sans doute à une mémoire de l'histoire familiale.

A travailler une prochaine fois...


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